Tout, tout, tout vous saurez tout sur le zizi. Il grandit comme le nez de Pinocchio, il éclabousse parfois, il est super fort (surtout le soir).... pas besoin de vérifier cent fois, Monsieur Zizi est toujours là.
Clairement a destination des tout petits, cet album fera pouffer les grandes filles et se tordre de rire les p'tits mecs (enfin, c'est comme ça que je l'imagine chez moi !)
Peu de texte, des illustrations à la fois comiques et pudiques.
Un album absolument génial, qui parle du zizi sans contrainte et dans diverses situations.
Bravo !
Le garçon qui volait des avions / Elise Fontenaille. Rouergue, doAdo, 2011.
C'est l'histoire de Colton Harris-Moore, dit Colt, l'enfant qui a 8 ans volait des avions, des voitures de luxe, des bateaux, des pizzas, des glaces au chocolat.....le petit voleur aux pieds nus qui a tenu en haleine toutes les polices de sa région et qui a vécu seul pendant 2 ans dans l'immensité de la forêt.
Présenté comme une enquête avec les témoignages des divers protagonistes, j'attendais beaucoup de ce livre qui s'appuie sur un fait réel qui a fasciné l'Amérique et le monde entier via Facebook, mais ce docu-fiction est court, beaucoup trop court. Et finalement j'ai la sensation d'un sujet traité 'en surface'.
(public ado)
Verte / Marie Desplechin
Et voilà ce que Mathilde trouvera au fond de sa valise
'Sur terre, tout le monde a le droit de se plaindre. Les hommes, les femmes, les jeunes, les vieux, les animaux eux-mêmes se plaignent. De l'excés d'amour, de l'absence d'amour, de la famille, de la solitude, du travail, de l'ennui, du temps qui passe, du temps qu'il fait...Le monde râle, c'est ainsi.
Parmi toutes les espèces pourtant il en est une qui n'a pas le droit de se plaindre. Une seule. L'espèce des mères. A la rigueur, elles peuvent se mettre en colère. Mais pas gémir, c'est mal vu. Pourquoi ? Parce que grâce à leurs enfants les mères nagent dans le bonheur, c'est connu.'
Attention Verte est une sorcière des temps modernes ; et si ce n'est qu'un prétexte pour le livre, il est abordé ici la relation mère-fille à l'adolescence... et je m'y prépare!!!!
'Sur terre, tout le monde a le droit de se plaindre. Les hommes, les femmes, les jeunes, les vieux, les animaux eux-mêmes se plaignent. De l'excés d'amour, de l'absence d'amour, de la famille, de la solitude, du travail, de l'ennui, du temps qui passe, du temps qu'il fait...Le monde râle, c'est ainsi.
Parmi toutes les espèces pourtant il en est une qui n'a pas le droit de se plaindre. Une seule. L'espèce des mères. A la rigueur, elles peuvent se mettre en colère. Mais pas gémir, c'est mal vu. Pourquoi ? Parce que grâce à leurs enfants les mères nagent dans le bonheur, c'est connu.'
Attention Verte est une sorcière des temps modernes ; et si ce n'est qu'un prétexte pour le livre, il est abordé ici la relation mère-fille à l'adolescence... et je m'y prépare!!!!
24 avr. 2011
Le hollandais sans peine / Marie-Aude Murail. Ecole des loisirs,
(voilà le livre qui sera glissé dans la valise de Maxime pour ces vacances)
Afin, que leur fils apprenne les langues étrangères, les parents de Jean-Charles décide de partir camper en Allemagne et le force à sympathiser avec le petit voisin pour s'imprégner de la langue.
Jean-Charles décide alors de jouer un bon tour a ses parents : il leur fait croire que 'Niclausse' est hollandais et qu'ils s'aprennent respectivement leur langue. Sauf que,...ce n'est pas réellement le français que Jean-Charles apprend à son nouvel ami.....
Voici un auteur incontournable en littérature jeunesse que je tenais absolument à faire connaître a mes enfants.
Par le choix de ce titre, je ne me suis pas trompée. Mathilde vient de le dévorer et Maxime appréciera cette trés courte histoire pleine de malice et de situations cocasses.
Afin, que leur fils apprenne les langues étrangères, les parents de Jean-Charles décide de partir camper en Allemagne et le force à sympathiser avec le petit voisin pour s'imprégner de la langue.
Jean-Charles décide alors de jouer un bon tour a ses parents : il leur fait croire que 'Niclausse' est hollandais et qu'ils s'aprennent respectivement leur langue. Sauf que,...ce n'est pas réellement le français que Jean-Charles apprend à son nouvel ami.....
Voici un auteur incontournable en littérature jeunesse que je tenais absolument à faire connaître a mes enfants.
Par le choix de ce titre, je ne me suis pas trompée. Mathilde vient de le dévorer et Maxime appréciera cette trés courte histoire pleine de malice et de situations cocasses.
23 avr. 2011
Polina / Bastien Vivès. Casterman, 2011.
L'effort de construction de cette BD, non évident au premier abord, se dévoile au fur et à mesure du récit.
De l'univers rigoureux des premiers pas de danse classique, à l'intégration d'une compagnie et à l'émancipation au travers de la danse contemporaine, on suit le parcours de Polina au travers de sa relation avec son professeur, terrible mentor, vers lequel elle reviendra... toujours.
Confrontée à des choix, a des blessures, a des désillusions, Polina se cherche et construit sa destinée.
La force de Bastien Vivès réside dans sa capacité à traduire les sentiments, la grâce et la finesse de ses personnages au travers de ses dessins en noir et blanc.
Une belle aventure humaine.
(merci Cathy)
De l'univers rigoureux des premiers pas de danse classique, à l'intégration d'une compagnie et à l'émancipation au travers de la danse contemporaine, on suit le parcours de Polina au travers de sa relation avec son professeur, terrible mentor, vers lequel elle reviendra... toujours.
Confrontée à des choix, a des blessures, a des désillusions, Polina se cherche et construit sa destinée.
La force de Bastien Vivès réside dans sa capacité à traduire les sentiments, la grâce et la finesse de ses personnages au travers de ses dessins en noir et blanc.
Une belle aventure humaine.
(merci Cathy)
22 avr. 2011
C'est ici que l'on se quitte / Jonathan Tropper. 10-18, 2011.
Après le décés de leur père, une fratrie assez déjantée, se retrouve, à la demande du défunt, autour de leur mère, psychanalyste de renom, courtement vêtue, pendant la semaine de la Shiv'ah , cérémonie juive qui a lieu après le décès d'un proche.
Sept jours de deuil qui s'annoncent peu réjouissant pour Judd qui est au bord du gouffre après avoir découvert sa femme en plein adultère. Il retrouve aussi Wendy sa soeur, ses deux enfants hyperactifs et son mari collé à son portable ; son ainé, Paul ; sa femme avec qui il a fricotté dans sa jeunesse et leur petit frère Phillip qui leur présente sa nouvelle fiancée.
Sept jours de retrouvailles, ou chacun doit prendre sur lui dans cette cohabitation familiale subie.
Ce livre est un bonheur de drôlerie !!!
Le choeur des femmes / Martin Winckler. P.O.L., 2009.
Ce livre se passe sur une semaine : on suit un gynécologue dans ses consultations avec des témoignages simples et émouvants de femmes confrontées à des maux, à des questions sur leur sexualité, à des angoisses ...
Deux attitudes devant ces patientes : le gynécologue tout d'abord plein d'humanité, d'écoute et d'accompagnement ; sa stagiaire ensuite carrieriste, formatée, déshumanisée. Ce duo nous donne à réfléchir sur la relation au soin et si les débats soulevés sont intéressants, l'histoire personnelle de la stagiaire et la révélation finale n'apparraissent pas utiles.
Un pavé facile à lire, un dénouement attendu, mais pourtant ça se lit d'une traite !
Sûrement parce que quelque part, nous nous sentons concernées, nous, les femmes ..... on aimerait bien, toutes, au moins une fois, avoir un docteur au bout de la rue qui soit capable du quart de compréhension de Franz Karma (Martin Winkler lui même).
Les mauvaises gens : une histoire de militants / Etienne Davodeau. Delcout, 2005
Du milieu des années 50 au 10 mai 1981 (élection de François Mitterand), Davodeau nous raconte a travers divers témoignages comment l'église et l'usine étaient au coeur des luttes sociales et politiques d'une époque en plein tourment entre la guerre d 'Algérie et Mai 68.
Plus qu'un simple récit historique sur le syndicalisme et la gauche actuelle, l'auteur dessine et met en scène des témoignages mais aussi tout ce qui d’habitude reste en off. D’abord lui, en tant qu’enfant puis témoin, mais aussi ses parents et les difficultés rencontrées à leur faire accepter ce projet de biographie et les démarches effectuées pour retrouver certaines personnes.
Des illustrations en noir et blanc, des valeurs, de la pudeur, de la finesse.... tout Davodeau est là.