Comment expliquer cet album qui se découvre en plusieurs étapes et offre de multiples clés d'entrée ?
Ce voyage en compagnie du petit poisson bleu nous amène d'abord à la rencontre des autres habitants des fonds marins : une sole, un banc de sardine, une méduse, des calamars, des poissons clowns, ...
Il nous permet également de découvrir les émotions et surtout tout un tas d'expressions autour de la tristesse.
Si l'on veut, on peut aussi jouer avec les couleurs, grâce a des illustrations très simples et des jeux sur la typographie.
Et enfin, cet album nous amuse par sa surprise finale qui nous démontre que tout n'est que question de point de vue !
D'un premier abord simple, cette histoire se révèle finalement très astucieuse et je ne pense pas me tromper en disant qu'elle peut avoir son petit succès auprès des tout petits.
Elle est simple, efficace, habile ... comme un océan de bonheur !
Alice, qui s'est laissée surprendre...
27 juin 2017
25 juin 2017
La traversée de Jean-Christophe Tixier. Rageot, 2015.
Le titre... la couverture.. tout est clair, nous savons que nous sommes au coeur d'un sujet brûlant d'actualité.
Sam, jeune africain, a décidé de se payer la traversée qui le mènera jusqu'en Europe, terre promise où il est possible de tout imaginer.
Le temps de quelques heures, au plus fort de la tempête, il se bat avec ses compagnons d'embarcation pour croire que la fin du cauchemar est proche. Mais le bateau chavire, les blessés s'épuisent et les cadavres flottent à la surface de la mer.
Au coeur de ce moment tragique, Sam joue un rôle essentiel, mais ce n'est pas sans se laisser rattraper par les souvenirs de sa famille, de sa jeune soeur et de son meilleur ami.
C'est ainsi que nous découvrons tous les détails de son périple qui l'a d'abord conduit en Syrie pour lui faire rencontrer des passeurs, puis son internement dans un camp le temps de l'attente et aussi sa rencontre avec ses compagnons d'infortune.
L'histoire est assez réelle pour être terrible. En quelque pages, Jean Christophe Tixier nous plonge dans un récit très documenté qui éveille la conscience du lecteur.
La fin qui reste très ouverte laisse la possibilité de garder espoir ou de s'indigner avec encore plus de virulence.
Un roman tout en distance et en proximité.
Alice, irritée...
Sam, jeune africain, a décidé de se payer la traversée qui le mènera jusqu'en Europe, terre promise où il est possible de tout imaginer.
Le temps de quelques heures, au plus fort de la tempête, il se bat avec ses compagnons d'embarcation pour croire que la fin du cauchemar est proche. Mais le bateau chavire, les blessés s'épuisent et les cadavres flottent à la surface de la mer.
Au coeur de ce moment tragique, Sam joue un rôle essentiel, mais ce n'est pas sans se laisser rattraper par les souvenirs de sa famille, de sa jeune soeur et de son meilleur ami.
C'est ainsi que nous découvrons tous les détails de son périple qui l'a d'abord conduit en Syrie pour lui faire rencontrer des passeurs, puis son internement dans un camp le temps de l'attente et aussi sa rencontre avec ses compagnons d'infortune.
L'histoire est assez réelle pour être terrible. En quelque pages, Jean Christophe Tixier nous plonge dans un récit très documenté qui éveille la conscience du lecteur.
La fin qui reste très ouverte laisse la possibilité de garder espoir ou de s'indigner avec encore plus de virulence.
Un roman tout en distance et en proximité.
Alice, irritée...
20 juin 2017
Embrasse-moi de Ronan Badel. Gallimard, 2016
Quel plaisir de se replonger dans les poèmes de Jacques Prévert !
Il avait cet oeil simple, attentionné, délicat et parfois enfantin qui réussit, en quelques vers, à nous plonger directement au coeur de petites scènes quotidiennes, invisibles aux regards non avertis.
Ronan Badel a choisi ici de nous offrir ici un charmant recueil où il a regroupé quelques unes des oeuvres de l'auteur.
Tout en simplicité, comme griffonnés sur un bout de nappe en papier, ces poèmes qui parlent d'amour sont accompagnés d'illustrations bucoliques, délicates et douces qui sentent bon le plaisir des souvenirs.
Le trait est léger, parfois envolé et s'attache à préserver la magie des mots de Jacques Prévert, incontournable poète réaliste.
Un album, comme une rencontre vraiment réussie entre l'auteur et l'illustrateur.
Alice, toute en rime et en poésie...
Il avait cet oeil simple, attentionné, délicat et parfois enfantin qui réussit, en quelques vers, à nous plonger directement au coeur de petites scènes quotidiennes, invisibles aux regards non avertis.
Ronan Badel a choisi ici de nous offrir ici un charmant recueil où il a regroupé quelques unes des oeuvres de l'auteur.
Tout en simplicité, comme griffonnés sur un bout de nappe en papier, ces poèmes qui parlent d'amour sont accompagnés d'illustrations bucoliques, délicates et douces qui sentent bon le plaisir des souvenirs.
Le trait est léger, parfois envolé et s'attache à préserver la magie des mots de Jacques Prévert, incontournable poète réaliste.
Un album, comme une rencontre vraiment réussie entre l'auteur et l'illustrateur.
Alice, toute en rime et en poésie...
Retrouvez l'avis
de ma copinaute Sophie
18 juin 2017
Envole-moi d'Annelise Heurtier. Casterman, 2017
Comment avouer que j'ai eu du mal avec les premiers chapitres de ce livre d'Annelise Heurtier ? Que m'arrivait-il ? La peur sûrement de me retrouver avec entre les mains une romance adolescente un peu fade. Mais c'était sans faire confiance à l'auteur qu a réussi à me séduire avec une belle histoire d'amour.
Parce que la jeunesse rend fou et romantique.
Parce qu'il n'y a pas d'âge pour que l'amour soit passionnel et sincère.
Parce qu'il faut parfois avoir la force de passer au delà de ses doutes et du handicap.
Parce qu'il vaut savoir vivre sans se préoccuper du regard des autres.
Alors rien ne peut entraver l'histoire entre Swann et Joanna. Malgré les moments de doutes, de peur, d'inquiétude, d'indécisions, ... les rêves et les désirs porteront ce jeune couple jusqu'au bout, comme pour nous rappeler toute la complexité et la délicatesse des sentiments sans que jamais ne soit remis en doute la sincérité de leur attachement.
Sans artifice, un roman comme une goutte de maturité, d'intelligence et de bonheur.
Alice, qui a bien fait de poursuivre sa lecture ...
Parce que la jeunesse rend fou et romantique.
Parce qu'il n'y a pas d'âge pour que l'amour soit passionnel et sincère.
Parce qu'il faut parfois avoir la force de passer au delà de ses doutes et du handicap.
Parce qu'il vaut savoir vivre sans se préoccuper du regard des autres.
Alors rien ne peut entraver l'histoire entre Swann et Joanna. Malgré les moments de doutes, de peur, d'inquiétude, d'indécisions, ... les rêves et les désirs porteront ce jeune couple jusqu'au bout, comme pour nous rappeler toute la complexité et la délicatesse des sentiments sans que jamais ne soit remis en doute la sincérité de leur attachement.
Sans artifice, un roman comme une goutte de maturité, d'intelligence et de bonheur.
Alice, qui a bien fait de poursuivre sa lecture ...
15 juin 2017
Peine maximale d'Anne Vantal. Actes Sud, 2010
Véritable huis clos, ce roman fait directement entrer le lecteur au coeur d'un procès en assise.
Dans la salle d'audience, il y a les accusés, le juge, les jurés, les avocats, les victimes, .. et tour à tour, nous passons d'un point de vue à un autre, comme un observateur extérieur avec sa vision élargie.
Du premier au dernier jour, on suit le procès de Kolia, accusé d'avoir enlevé et séquestré un bébé de 3 mois. On découvre son motif, l'enchaînement des faits, l'implication de ses soeurs, la découverte tragique des parents, le rôle de la justice... et surtout la difficile place des jurés, qui n'ont pas choisi d'être là, mais dont dépendra l'entière décision du verdict final.
Un livre convaincant qui est proche d'un véritable documentaire. Les rouages du système judiciaire apparaissent clairement et chaque personnage s'inscrit dans don rôle en toute crédibilité.
Plongés au coeur du procès des les premieres pages, le lecteur ne peut pas lâcher le livre avant que la justice ne soit rendue.
Alice, happée...
Dans la salle d'audience, il y a les accusés, le juge, les jurés, les avocats, les victimes, .. et tour à tour, nous passons d'un point de vue à un autre, comme un observateur extérieur avec sa vision élargie.
Du premier au dernier jour, on suit le procès de Kolia, accusé d'avoir enlevé et séquestré un bébé de 3 mois. On découvre son motif, l'enchaînement des faits, l'implication de ses soeurs, la découverte tragique des parents, le rôle de la justice... et surtout la difficile place des jurés, qui n'ont pas choisi d'être là, mais dont dépendra l'entière décision du verdict final.
Un livre convaincant qui est proche d'un véritable documentaire. Les rouages du système judiciaire apparaissent clairement et chaque personnage s'inscrit dans don rôle en toute crédibilité.
Plongés au coeur du procès des les premieres pages, le lecteur ne peut pas lâcher le livre avant que la justice ne soit rendue.
Alice, happée...
Retrouvez l'avis de
ma copinaute Bouma
13 juin 2017
Je suis.. d'Alegra Agliardi. Les Grandes Personnes, 2017
Qui suis-je ?
Je suis cette cellule qui s'est développée pour passer d'un état à l'autre.
J'ai flotté, puis rampé, je suis prêt à courir et même à voler.
Je suis cet être humain qui réfléchit, qui communique, qui avance et qui s'inscrit dans ce cercle infini et répété de l'histoire de la vie.
Cet album, petit format à spirales où chaque page joue la transparence (impression sur rhodoïd), interpelle par sa forme.
C'est bien là tout son intérêt, son originalité et sa poésie !
La superposition des illustrations utilisée intelligemment place le tout petit au coeur de sa vie et l'invite à vivre sa propre évolution pas à pas.
Voilà il fallait y penser, Darwin tout en simplicité et en couleur, c'est graphique et c'est un joli succès !
Alice, épatée...
Je suis cette cellule qui s'est développée pour passer d'un état à l'autre.
J'ai flotté, puis rampé, je suis prêt à courir et même à voler.
Je suis cet être humain qui réfléchit, qui communique, qui avance et qui s'inscrit dans ce cercle infini et répété de l'histoire de la vie.
Cet album, petit format à spirales où chaque page joue la transparence (impression sur rhodoïd), interpelle par sa forme.
C'est bien là tout son intérêt, son originalité et sa poésie !
La superposition des illustrations utilisée intelligemment place le tout petit au coeur de sa vie et l'invite à vivre sa propre évolution pas à pas.
Voilà il fallait y penser, Darwin tout en simplicité et en couleur, c'est graphique et c'est un joli succès !
Alice, épatée...
11 juin 2017
Barracuda for ever de Pascal Ruter. Didier jeunesse,
Il s'appelle Napoléon, il a 86 ans, il n'aime pas les chaussures à bouts carré et il a décidé de divorcer.
Il ? C'est le grand-père de Léonard et bien plus que ça, c'est son meilleur ami, son complice, son partenaire d'aventures et des coup les plus foireux et les plus inattendus.
Ex-champion de boxe, reconverti en chauffeur de taxi, il a de quoi apprendre à son petit Coco et surtout, il veut avec lui partager sa fin de vie et éviter de finir en maison de retraite. Ensemble, ils adoptent un chien, ils envisagent le kidnapping d'un animateur radio, ils passent un savon à de jeunes joueurs de bowling, ils repeignent la maison, ils dansent sur du Claude François ... mais malheureusement ils ne peuvent rien contre le temps qui s'écoule inexorablement et la maladie qui ronge le cerveau de papi.
Y'a pas à dire, il est plutôt truculent ce grand-père, il occupe l'espace telle une tornade, grâce son énergie et son extravagance débordante.
Avec lui Pascal Ruter réussit le pari de nous offrir un personnage à la fois loufoque et terriblement attachant.
Et sous ses sourires en coin qui parsèment notre lecture, on a le coeur bien gros, gonflé par une tendresse débordante.
Un roman comme une jolie boite où on garderait des souvenirs précieux, des secrets partagés et l'amour d'une belle complicité.
Alice, qui n'avait pas hâte de voir la dernière page se tourner ...
Il ? C'est le grand-père de Léonard et bien plus que ça, c'est son meilleur ami, son complice, son partenaire d'aventures et des coup les plus foireux et les plus inattendus.
Ex-champion de boxe, reconverti en chauffeur de taxi, il a de quoi apprendre à son petit Coco et surtout, il veut avec lui partager sa fin de vie et éviter de finir en maison de retraite. Ensemble, ils adoptent un chien, ils envisagent le kidnapping d'un animateur radio, ils passent un savon à de jeunes joueurs de bowling, ils repeignent la maison, ils dansent sur du Claude François ... mais malheureusement ils ne peuvent rien contre le temps qui s'écoule inexorablement et la maladie qui ronge le cerveau de papi.
Y'a pas à dire, il est plutôt truculent ce grand-père, il occupe l'espace telle une tornade, grâce son énergie et son extravagance débordante.
Avec lui Pascal Ruter réussit le pari de nous offrir un personnage à la fois loufoque et terriblement attachant.
Et sous ses sourires en coin qui parsèment notre lecture, on a le coeur bien gros, gonflé par une tendresse débordante.
Un roman comme une jolie boite où on garderait des souvenirs précieux, des secrets partagés et l'amour d'une belle complicité.
Alice, qui n'avait pas hâte de voir la dernière page se tourner ...
Les avis de mes copinautes
9 juin 2017
Le groupe de Philippe Blondel. Actes Sud, 2017
Ils sont là, regroupés dans une salle de cours, un peu plus accueillante que d'habitude.
Ils sont là, avec leur sensibilité, leurs histoires, leurs désillusions et leurs idéaux.
Ils sont là à se débattre parfois avec des sujets aux contraintes imposées dans cet atelier d'écriture où ils ont choisi de s'inscrire.
Il y a Boris, Nina, Maxime, Léo, Emeline .. . Marion Grand et François Roussel, leurs professeurs.
Ensemble, ils forment le groupe. Chacun à leur manière ils sont là pour se réinventer un univers, pour provoquer les portes d'une nouvelle liberté, se dessiner des nouveaux rêves et enfouir des histoires ressassées.
Tout en pudeur et en impudeur, ils se mettent à nu, ils s'affirment et nous les accompagnons dans toute leur sincérité.
Aucune surprise avec Jean-Philippe Blondel, le texte est intime, l'écriture est limpide, le sens de l'observation est aiguisé et il s'opère une jolie alchimie au coeur de ce roman choral qui sonne parfaitement juste.
Alice, captivée...
Ils sont là, avec leur sensibilité, leurs histoires, leurs désillusions et leurs idéaux.
Ils sont là à se débattre parfois avec des sujets aux contraintes imposées dans cet atelier d'écriture où ils ont choisi de s'inscrire.
Il y a Boris, Nina, Maxime, Léo, Emeline .. . Marion Grand et François Roussel, leurs professeurs.
Ensemble, ils forment le groupe. Chacun à leur manière ils sont là pour se réinventer un univers, pour provoquer les portes d'une nouvelle liberté, se dessiner des nouveaux rêves et enfouir des histoires ressassées.
Tout en pudeur et en impudeur, ils se mettent à nu, ils s'affirment et nous les accompagnons dans toute leur sincérité.
Aucune surprise avec Jean-Philippe Blondel, le texte est intime, l'écriture est limpide, le sens de l'observation est aiguisé et il s'opère une jolie alchimie au coeur de ce roman choral qui sonne parfaitement juste.
Alice, captivée...
Retrouvez l'avis de ma copinaute Pepita
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chroniqués par Alice