13 janv. 2019

La fille d'avril d'Annelise Heurtier, Casterman, 2018

Il n'y a pas si longtemps, dans les années 60, la vie des jeunes filles était loin d'être envieuse ! Aide aux tâches ménagères, abandon des études pour se marier et fonder un foyer, pas de choix et peu de place à l'émancipation et à la rébellion.
Dans ce décor bien défini, Catherine se découvre une passion pour la course à pied et apprécie l'espace de liberté qui s'ouvre dans son corps et das sa tête dés que les foulées s'accélèrent.
Mais tout cela est il bien raisonnable pour une jeune fille ?
C’est le temps des questions et des choix pour Catherine : se pliera-t-elle au cadre qui lui est imposé ou bien laissera-t-elle ses envies prendre le dessus ?
A travers cette fiction, avec cette héroïne intelligente et en avance sur son temps, c’est tout l’affranchissement de la condition féminine qu’évoque Annelise Heurtier. Finalement la course à pied n’est qu’un prétexte pour mieux nous rappeler la nécessaire évolution des mentalités.
Et comme à son habitude, à force de documentation et de références, l'auteur nous offre un roman engagé qui porte un message fondamental.
Un regard dans le temps intelligent et capital.

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