22 oct. 2011

La reine Alice / Lydia Flem. Seuil 2011.





En reprenant le personnage de Lewis Caroll, l'auteur adopte les codes du conte pour nous raconter son long et délicat combat contre le cancer.
Un jour, en se regardant dans la glace, Alice bascule de l'autre côté du miroir en se découvrant une tumeur au niveau du sein. Accompagnée de divers personnages fantastiques : Dinah sa chatte, le lapin blanc, le ver à soie, le grand chimiste... Alice avance sur l'échiquier de la vie entre rire et larmes.
L'usage de cette forme littéraire permet à la narratrice de naviguer entre fiction et réalité et d'alléger un récit pouvant vite s'avérer plombant.
C'est une écriture à la fois fragmentée et intime, assez efficace pour mettre la fatalité à distance.

21 oct. 2011

Journal d'un vieux fou / Junichiro Tanizaki. Folio, 2002.

Sur quelques mois, on suit chronologiquement le journal d'un vieillard japonais de santé fragile, suivi par une infirmière à temps plein mais délaissé par ses enfants et sa femme. Par contre, sa belle-fille, ancienne danseuse de music-hall d'humeur trés libertine,  sait s'occuper de lui et lui offrir une affection démesurée en contre partie de quelques compensations onéreuses et matérielles.
 Au milieu de cette relation, on navigue entre érotisme et malaise, folie et voyeurisme.
Trés audacieux, ce livre édité en 1967, ne se résume pas a une seule histoire de sexe. Il laisse aussi à réfléchir sur la vieillesse et sa déchéance. Il apporte aussi un regard sur la culture japonaise,  parfois expliquer avec minutie, perdant le lecteur occidental dans un dédale de noms orientaux.
[Ne pas avoir peur de franchir les premières pages]

13 oct. 2011

Garden of love / Marcus Malte. Zulma, 2008


Trois histoires vont se rejoindre en une seule autour d'un être aussi fascinant qu'énigmatique.

Entre violence et douceur, les chapitres se succèdent et on ne sait pas exactement ou l'auteur nous mène. Le livre nous possède, nous emporte de manière  tourbillonnante.
Construite autour du double jeu, l'histoire n'est pas linéaire, on se perd souvent mais l'écriture reste néanmoins prenante.
Une lecture en demie teinte, je n'ai pas adoré,.... je n'ai pas détesté....

Les larmes de Tarzan / Katarina Mazetti, Babel 2009


Une histoire d'amour (enfin, unilatérale, donc pas tout à fait) où les 2 protagonistes sont aux antipodes.
Tout commence mal pour bien se finir.
 Rien de très original, pas de la grande littérature, mais parfois, ça repose juste l'esprit.