Qui n'a jamais rêvé d'un gros paradis plein de détritus ?? Les Groneuneux bien sûr !
Imaginez cette planète où les nuages sont toxiques, où les enfants mangent des crottes de nez et où les parents ont pour mission de vendre des boîtes de conserve vides sur les places des marchés.
Une planète polluée où le roi prône l'hyper consommation et ne se soucie nullement des conséquence sur l'avenir des enfants ... et encore moins celui de la planète !
Bref, vous l'aurez compris en prenant le contre pied des préoccupations actuelles, Michaël Escoffier et Julia Weber se font porteurs d'un message pour en appeler à notre morale écologique !
Ces étonnantes bestioles drôlatiques feront à coup sûr de l'oeil à nos bambins et c'est tant mieux !
Un album décalé et ironique qui ne peut que nous piquer dans notre conscience : à nous de faire le nécessaire si l'on ne veut pas devenir un GRONEUNEUX !
Alice, engagée...
qui aime particulièrement l'impertinence de Michaël Escoffier
26 févr. 2017
Strada Zambila de Fanny Chartres . EDL, 2017.
Strada Zambila, c'est une rue de Bucarest.
Une rue d'aujourd'hui, en Roumanie, où habitent Ilinca et Zoé avec leurs grands-parents.
Pour quelques mois, leurs parents sont partis en France trouver un emploi et améliorer leur cadre de vie.
Dur-dur cette absence pour Ilinca. Entre colère et tristesse, elle a bien du mal à comprendre et accepter cet éloignement. Elle aimerait bien que ses parents soient à ses côtés pour Noël, mais cette éventualité ne semblent pas envisageable.
Trop c'est trop ! Ilinca claque l'écran de l'ordinateur et coupe court à la discussion SKYPE.
Au milieu de ce bouillonnement rageur, elle voit alors s'ouvrir une bouffée d'oxygène : un concours d'art plastique pour lequel elle fait équipe avec un camarade de classe Florin. Ensemble, il vont parcourir les rues de la ville appareil photo sous le bras et vers de poésie dans la tête. L'occasion pour Ilinca de trouver du réconfort mais aussi de se frotter à la réalité de certains préjugés, d'acte raciste et de contradictions.
Un roman qui nous invite à visiter Bucarest avec un autre oeil : on découvre les dessous intimes de cette ville qui traîne avec elle un bagage historique complexe et une population qui cherche encore parfois sa place et son identité. Comment y vivre alors, quand on s'y sent comme un étranger ?
Fanny Chartres nous invite délicatement a trouver la voie avec tolérance et simplicité.
Alice, un peu plus éclairée...
Une rue d'aujourd'hui, en Roumanie, où habitent Ilinca et Zoé avec leurs grands-parents.
Pour quelques mois, leurs parents sont partis en France trouver un emploi et améliorer leur cadre de vie.
Dur-dur cette absence pour Ilinca. Entre colère et tristesse, elle a bien du mal à comprendre et accepter cet éloignement. Elle aimerait bien que ses parents soient à ses côtés pour Noël, mais cette éventualité ne semblent pas envisageable.
Trop c'est trop ! Ilinca claque l'écran de l'ordinateur et coupe court à la discussion SKYPE.
Au milieu de ce bouillonnement rageur, elle voit alors s'ouvrir une bouffée d'oxygène : un concours d'art plastique pour lequel elle fait équipe avec un camarade de classe Florin. Ensemble, il vont parcourir les rues de la ville appareil photo sous le bras et vers de poésie dans la tête. L'occasion pour Ilinca de trouver du réconfort mais aussi de se frotter à la réalité de certains préjugés, d'acte raciste et de contradictions.
Un roman qui nous invite à visiter Bucarest avec un autre oeil : on découvre les dessous intimes de cette ville qui traîne avec elle un bagage historique complexe et une population qui cherche encore parfois sa place et son identité. Comment y vivre alors, quand on s'y sent comme un étranger ?
Fanny Chartres nous invite délicatement a trouver la voie avec tolérance et simplicité.
Alice, un peu plus éclairée...
17 févr. 2017
Traits d'union de Cécile Chartre. Le Muscadier, 2016
A seulement 18 ans, Thibault a décidé sur un coup de tête semble-t-il, de se marier avec cette jeune fille rencontré quelques mois plus tôt.
Il y a quelque chose qui cloche dans ce mariage...
D'invité en invité, on s'immisce dans la tête de chacun et l'on ressent l'incompréhension ambiante.
Il y a le garçon d'honneur qui a bien d'autres chats à fouetter, l'amoureuse-malheureuse terrassée par cette décision, la mère-super-organisatrice peut être un peu trop envahissante, la tata Odette qui pense que ce mariage est une bien belle bêtise... et puis il y a Charline qui a tout vu et qui va bientôt tout nous révéler.
Jusqu'au déballage final, Cécile Chartre contrôle parfaitement son récit. Elle maîtrise son écriture impertinente, elle nous amuse avec son ton drolatique et nous surprend par sa capacité à inventer des situations inattendues. C'est toujours un peu la pagaille dans ses histoires, mais tout est bien clair dans sa tête et son intrigue est plutôt bien ficelée ; plus que parfaite je dirais même, puisque jusqu'à la dernière page, je me suis laissée surprendre.
Un roman sur la vie, celle de tous les jours, celle qui nous entoure, celle qu'il faut parfois supporter, celle qui ne nous oblige pas à tout accepter...
Alice, séduite...
Il y a quelque chose qui cloche dans ce mariage...
D'invité en invité, on s'immisce dans la tête de chacun et l'on ressent l'incompréhension ambiante.
Il y a le garçon d'honneur qui a bien d'autres chats à fouetter, l'amoureuse-malheureuse terrassée par cette décision, la mère-super-organisatrice peut être un peu trop envahissante, la tata Odette qui pense que ce mariage est une bien belle bêtise... et puis il y a Charline qui a tout vu et qui va bientôt tout nous révéler.
Jusqu'au déballage final, Cécile Chartre contrôle parfaitement son récit. Elle maîtrise son écriture impertinente, elle nous amuse avec son ton drolatique et nous surprend par sa capacité à inventer des situations inattendues. C'est toujours un peu la pagaille dans ses histoires, mais tout est bien clair dans sa tête et son intrigue est plutôt bien ficelée ; plus que parfaite je dirais même, puisque jusqu'à la dernière page, je me suis laissée surprendre.
Un roman sur la vie, celle de tous les jours, celle qui nous entoure, celle qu'il faut parfois supporter, celle qui ne nous oblige pas à tout accepter...
Alice, séduite...
14 févr. 2017
Les dimanches de Romulus de Paul Echegoyen et Amélie Videlo. Marmaille et compagnie, 2016
Il a de bonnes grosses joues Romulus.
Des joues de gros matou à qui on a toujours envie de faire un câlinou.
Avec lui, la vie s'écoule pépére jour après jour dans une ambiance douce-heureuse, tranquille et harmonieuse.
Tous les jours, sauf le dimanche !
Le dimanche, c'est chacun de son côté et pendant que son jeune maître s'ennuie, Romulus vit des aventures extraordinaires ! Il fait exploser les couleurs, pétiller les activités, déborder l'énergie et foisonner l'imagination.
Un chat qui peut faire tout ça ? Vous êtes bien sûrs ...
Un sympathique album, tendrement affectueux et visuellement efficace sur la relation d'un enfant à son animal.
Grâce à l'originalité du parti pris graphique, on devine l'enjeu qui se joue entre ce drôle de chat et son jeune maître.
Une belle histoire d'amitié originale et très pop !
Alice, amusée...
Des joues de gros matou à qui on a toujours envie de faire un câlinou.
Avec lui, la vie s'écoule pépére jour après jour dans une ambiance douce-heureuse, tranquille et harmonieuse.
Tous les jours, sauf le dimanche !
Le dimanche, c'est chacun de son côté et pendant que son jeune maître s'ennuie, Romulus vit des aventures extraordinaires ! Il fait exploser les couleurs, pétiller les activités, déborder l'énergie et foisonner l'imagination.
Un chat qui peut faire tout ça ? Vous êtes bien sûrs ...
Un sympathique album, tendrement affectueux et visuellement efficace sur la relation d'un enfant à son animal.
Grâce à l'originalité du parti pris graphique, on devine l'enjeu qui se joue entre ce drôle de chat et son jeune maître.
Une belle histoire d'amitié originale et très pop !
Alice, amusée...
Retrouvez l'avis
de ma copinaute Sophie
12 févr. 2017
Amour mortel de Gilles Abier. Actes Sud, 2013
J'ai beau être habituée, les fins brutales des romans de Gilles Abier me surprennent à chaque fois.
Dans ce roman, j'ai retrouvé la qualité de la plume de l'auteur et son exigence à ménager le suspense, à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière phrase en nous laissant ébranlé par la révélation finale.
Une révélation qui m'a certes parue peu probable, mais que je n'aurais malgré tout pas imaginé.
L'histoire ? A chaque fois que Lucie rencontre un garçon qui lui plait, celui-ci meurt dans des circonstances troublantes. Hasard ? Malédiction ? Réfugiée chez sa grand-mère, Lucie apprend alors un étonnant secret de famille qui pourrait avoir un lien avec ces accidents et cette situation cauchemardesque.
L'idée de départ était plutôt intrigante, mais je me retrouve au final avec entre les mains roman un peu moins convaincant qu'il n'y paraissait.
Je reste bluffée par l'imagination et la virtuosité narrative de l'auteur ; mais je me trouve frustrée par une histoire qui à mon goût manque de crédibilité.
Alice, en demie-teinte...
Retrouvez l'avis
de ma copinaute Bouma
7 févr. 2017
Un ours, des ours de François David. Sarbacane, 2016.
Un album grand format, il fallait bien ça pour rendre hommage à cet imposant animal aussi attirant que dangereux !
Il y a des ours, des ourses, des gentils, des grizzlis, des comiques, des sereins, des nounours, des ours polaires, des malins, des ours en kit, des romantiques... tout un catalogue de plantigrades mis en valeur par 32 illustrateurs qui ont répondu à la commande "Dessine-moi un ours !"
Et à côté de chaque illustration, François David s'est amusé à nous ciseler des poèmes souvent décalés comme pour nous frotter à des univers impossibles, à des rêves irréalisables.
Malgré tout, on obtient une véritable unité de sens grâce à une seule et unique plume mais aussi un rapport texte-image plutôt pertinent.
Un très beau livre qui résonne comme un véritable hommage : l'ours, un sujet pourtant commun, qui semble ici inépuisable.
Il y a des ours, des ourses, des gentils, des grizzlis, des comiques, des sereins, des nounours, des ours polaires, des malins, des ours en kit, des romantiques... tout un catalogue de plantigrades mis en valeur par 32 illustrateurs qui ont répondu à la commande "Dessine-moi un ours !"
Et à côté de chaque illustration, François David s'est amusé à nous ciseler des poèmes souvent décalés comme pour nous frotter à des univers impossibles, à des rêves irréalisables.
Malgré tout, on obtient une véritable unité de sens grâce à une seule et unique plume mais aussi un rapport texte-image plutôt pertinent.
Un très beau livre qui résonne comme un véritable hommage : l'ours, un sujet pourtant commun, qui semble ici inépuisable.
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