Sans raison.
Ils se sont mis à courir.
Ensemble. Antoine et Tony.
Un pied devant l'autre, une foulée rapide puis régulière.
Ils ont passés le centre-ville, sont arrivés vers la zone industrielle, ont
franchi le périf', ont traversé la zone résidentielle ... et ils ont continué.
Comme ça, sans savoir qu'ils ne s'arrêteraient pas.
Leurs jambes avançaient, les paysages défilaient, leurs coeurs battaient et leurs souffles
rythmaient leur course.
Au début c'était un jeu, puis petit à petit, leurs têtes se sont mises à
travailler et à nous expliquer ce qu'ils fuyaient.
7 jours durant, leur course devient alors une raison, un enjeu social et
politique qu'ils veulent maîtriser de bout en bout.
Voilà un roman singulier qui nous emmène Aussi loin que possible, pris
par un élan spontané de vivre sa vie plutôt que de s’y soumettre.
Un beau roman initiatique où la colère gronde.
Un roman assez intimiste qui nous propose une envolée
libératrice l’espace d’un instant.
Et c’est sûrement pour cette fraîcheur et pour cet espoir fragile qu’à mon goût,
la fin aurait méritée d’être moins perceptible.
Une belle écriture et un beau texte toutefois !
Retrouvez l'avis de
ma copinaute Pépita
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