B. est un gamin paumé qui dans cet acte barbare a surtout perdu son frère.
Sans vraiment réaliser, il quitte l'hôpital, il erre et il croise un des tueurs dans une rame de métro.
Sans vraiment savoir pourquoi, il le suit, le piste et arrive à se faufiler dans l'appartement où le tueur avait choisi de se réfugier.
Sans vraiment arriver à se maîtriser, B. séquestre le tueur et sa soeur en faisant preuve d'une violence physique et psychologique incontrôlable.
Le huis clos est éprouvant, parfois hasardeux, mais surtout instinctif sans cesser de questionner le lecteur.
L'issue sera-t-elle excessive ? Impossible ? Fatale ?
On sent dans l'écriture de Vincent Villeminot, le besoin immédiat de libérer des mots pour comprendre et vaincre la peur. Et par un coup de maître, sans transigeance, il arrive à réconcilier l'impossible après un acte d'une barbarie innommable.
Entre violence et confession, il nous offre ici tout l'espoir d'une société rudement fragilisée.
Alice, qui a envie d'un peu d'humanité ...
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