Thomas et ses amis montent souvent sur la terrasse de leur immeuble, dont l'accés est strictement interdit, pour passer le temps, discuter, respirer la liberté, voir la ville d'en haut..... Sauf que ce 21 avril, tout ne se passe pas aussi tranquillement que d'habitude.
Nous savons qu'il s'est passé quelque chose de grave mais nous ne savons pas quoi. L'auteur laisse monter la pression et joue l'effet d'annonce comme pour amplifier le choc que cela produit chez l'ado.
A partir de ce jour là, Thomas entre dans le tourment de la culpabilité qui naît, gonfle, se propage, .... Il aimerait tout raconter sans être jugé, mais n'y arrive pas.
Comment vivre quand on dissimule la vérité ? Comment continuer quand on ignore la part exacte de sa responsabilité ? Comment un évènement anodin, peut-il faire perdre son innocence enfantine ?
Une écriture saccadée, oralisée pour ce roman trés psychologique où les personnages secondaires sont tout aussi intéressants : celui du père qui se bat contre une expulsion, celui de la prof de français qui fait lire Dostoïeski...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire