Hervé Giraud a toujours l'art de nous interpeler avec des personnages vibrants et terriblement vivants.
Ici le jeune ado-narrateur nous parle a la première personne de sa relation fusionnelle avec sa soeur jumelle, Cali. Leur univers est comme une bulle : ils ont leur propre langage, leurs rituels, leurs secrets.. et seul leur chien Rubens arrive à s'immiscer dans ce monde. Mais un jour, le dalmatien disparait et Cali tombe gravement malade. Coïncidence ? Pour le narrateur cela ne fait aucun doute : s'il retrouve le chien, sa soeur guérira.
Un roman bien plus complexe que ne le laisse sous entendre le résumé et la légèreté du titre. On y trouve une étrange naïveté, mais aussi une profonde quête métaphorique et le mélange des deux pourrait dérouter.
Et pourtant non ! Il faut aller jusqu'au bout de sa lecture pour se laisser envahir par cette fin remarquable et lumineuse.
Habituée de l'écriture d'Hervé Giraud, j'ai reconnu son ton percutant, son ironie cinglante et cette douce amertume qu'il manie si bien pour parler d'un sujet périlleux en restant toujours sur le fil du rasoir.
L'amour, la maladie : une bouleversante tranche de vie !
Retrouvez l'avis
de ma copinaute Pepita
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire