Le copain de la fille du tueur c'est un gouffre !
D'un côté une histoire d'amour poussée au maximum de son romantisme, une romance un peu fleur bleue pleine de poésie, d'adoration et de retenue et de l'autre c'est un thriller cuisant, épouvantable où les mots crus sautent à la gorge.
Et pour les personnages ? C'est pareil, il y a Charles plutôt solitaire, premier de la classe, discret... et Selma, énigmatique et sportive. Entre eux deux, fanfaronne Touk-E, un brin provoc' voire insolant, au tempérament assez explosif, fumeur de joints et amateur de porno.
Sans parler d'un poète suisse mourant sur son lit, d'un trafiquant de drogue mexicain et d'une actrice de porno.
Comment sortir de cette lecture ? Et bien me voilà pleine de questionnements et de doute. La quintessence du roman est bien cette magnifique histoire d'amour mouvementée que je trouve finalement entachée par des détails inutiles (le tournoi de foot, l'apparition du fantastique, l'accumulation de clichés, ..). Et puis il y a ce rythme, si lent au début et presque trop rapide à la fin.
Et ce mélange des genres, des normes littéraires qui m'a vraiment décontenancé.
Alors, je ne voudrais pas être catégorique car la plume est habile, mais c'est pour moi un OVNI littéraire dont le résultat ne me parait pas si évident.
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