Elle le sait Saskia.
Elle sait qu'elle a des rondeurs, elle sait comment lutter contre la prise de poids et elle sait ce qu'elle est au travers du regard des autres. Et malgré des amies proches, fidèles et aimantes, les moqueries dont elle est la cible la touche au plus profond de sa différence.
Inconsciemment, Saskia se barricade, se replie sur elle même, se victimise en cherchant des responsables qui lui éviterait d'assumer sa souffrance. Elle se ment, ne supporte pas la surprotection de ses proches et ne peut même plus comprendre l'attention et l'intérêt que lui porte Erik.
Résignée, elle se nourrit de gourmandises, de livres et de séries télé.
Et puis un jour, elle va se faire honnêtement bousculer en toute franchise et se retrouver face à ses responsabilités.
Elle sait alors que c'est elle, et elle seule, qui doit reprendre contrôle de son corps pour retrouver confiance en la vie.
Pas de lamentation, pas de pathos.
Mireille Disdero n'épargne pas Saskia et c'est sûrement pour cela que le roman sonne juste. Un récit où tout est sincère et réaliste et qui n'est pas s'en rappeler la dure loi des apparences, surtout à l'âge de l'adolescence.
Un récit où le dénouement est plein d'optimisme et d'espoir, sans diktat des régimes, mais juste par l'acceptation de soi.
Un point de vue pas inintéressant.
Un point de vue pas inintéressant.
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Bonjour,
RépondreSupprimerJe veux vous remercier pour cette belle analyse du roman et pour le Best of mai de A l'ombre du grand arbre. Votre chronique est sur mon blog Bleu indigo, dans la rubrique "Ronde comme la lune (vient de paraître). Petite revue de presse", ici : http://indigo.over-blog.com.over-blog.net/00-ronde-comme-la-lune.html
Merci !