Quand on est enfant métisse, né d’un père sénégalais et d’une
mère bretonne, on est habitué à lutter contre les remarques pernicieuses, les blagues malveillantes et les insultes racistes.
Cet enfant là, c'est Erwan et lui, il se bat dans le vrai sens du terme, un peu de boxe certes
mais aussi une violence à fleur de peau et pas mal de vrais coups.
Pour calmer son impulsivité et ses réactions, il est
alors envoyé dans un pensionnat pour garçons difficiles. Mais après une nouvelle
énième fugue, Erwan est prié de
travailler dans un centre équestre pour seconder le propriétaire.
Pendant une semaine, ce duo improbable
va se chercher, se juger, s’esquiver, se cadrer, se déséquilibrer, se
contre-attaquer… comme sur un ring de boxe. Entre scepticisme, incompréhension,
racisme et rejet, la semaine sera marquée, entre autre, par la douleur du pouvoir
des mots et des idées reçues.
Mais parce que rien n’est jamais irréversible leurs routes
finiront par se rejoindre pour trouver l’apaisement dans le respect.
Comme a son habitude Ahmed Kalouaz et son écriture douce et poétique, nous offrent
une fiction toute en nuance sur l’apprentissage
et la tolérance.
On sait que la colère gronde mais rien ne viendra la nourrir, pour avoir la fierté de sortir de l’impasse la tête haute.
On sait que la colère gronde mais rien ne viendra la nourrir, pour avoir la fierté de sortir de l’impasse la tête haute.
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