10 sept. 2015

Nous les menteurs / Emily Lockhart. Gallimard, 2015

Dans la famille Sinclair, la façade est parfaite : une famille riche, unit qui se retrouve tous les étés sur une île privée, des enfants brillants... aucune fausse note. Et pourtant, si l'on y regarde de plus prés, on découvre des mésententes, des jalousies, des secrets qu'il ne faut pas dévoiler.
Au cœur de tout cela, l'argent bien sûr et pour Cadence, l'ainée des petits enfants et future héritière, c'est parfois bien trop lourd à gérer.
Tout éclate l'été de ses 15 ans, mais que s'est il passé réellement ? On ne le sait pas. Cadence est retrouvée à moitié nue sur une plage mais ne se souvient de rien et sa famille ne veut rien lui dire.
Doucement l'intrigue se dévoile, les indices se parsèment  mais il faut attendre le dénouement final pour que tout s'imbrique et prenne sens.
Une construction et une écriture originales, quoi que parfois déstabilisantes, mais surtout une ambiance qu'on a envie de détester, une loi du silence qui nous parait absurde et si les ados sont attachants, les adultes m'ont été assez insupportables.
Le dénouement retient tout notre souffle et ne s'oublie pas, mais jusque là, la lecture na pas été renversante au point de la louer, comme elle l'est par une majorité de critiques.
Si la qualité est là, je reste septique sur le contenu, qui ne m'a pas réellement emballé.

Retrouver l'avis de ma copinaute Pepita

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