Avant, Youn avait son grand-père, maintenant il a un gros chagrin.
Mardi, papi est mort. Tout n'est devenu que silence, manque et tristesse. Un gros vide que Youn a bien du mal à combler et a accepter. Il ne comprend pas : que deviennent les personnes qui sont mortes ? Dans la maison, le silence pèse, personne ne répond à ses questions.
Youn voudrait tellement que son grand-père soit encore là que pour faire durer l'espoir et lui donner encore un peu de place, il lui envoie des lettres.
C'est avec poésie et délicatesse que Cécile Alix réussit joliment à nous parler de la mort / de la vie à travers le regard d'un enfant. On tombe rapidement sous le charme de Youn, de sa curiosité et de son adorable spontanéité qui laissent place à des questions hautement philosophiques.
Et comme il n'est pas toujours facile de parler de deuil avec des enfants, c'est avec tendresse et sans tabou que l'on se prend au jeu et que l'on attend un retour de courrier de grand-père.
Sous une plume de qualité, une jolie histoire bien imaginée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire